L’Espace Territorial d’Innovation pour le Développement Durable (ETI2D) est un cluster d’innovation sociale et numérique. C’est un pôle d’excellence régional ou d’agglomération qui renforce l’innovation et la compétitivité d’un territoire par une démarche d’innovation sociale.
Sa production est non-technologique et/ou technologique. Elle s’inscrit dans l’économie solidaire en s’articulant aux enjeux de la 3° révolution industrielle (technologies numériques).
Sa finalité est la transition écologique des territoires.
Dès 2012, nous avions posé les bases de ce projet dans les termes suivants :
Laboratoire coopératif et participatif, expérimentons collectivement des initiatives pour inventer l’avenir!
Un lieu ouvert à tous les types de structures et de projets créateurs de richesses,
- dans le respect des valeurs de la charte des acteurs de l’économie solidaire en PACA
- permettant de mutualiser des moyens humains (connaissances, emplois, temps, compétences…) et des moyens techniques (salles, ateliers, matériel informatique et technologique, terrain..)
- favorisant à la fois l’innovation technologique, artisanale et micro-industrielle et la démarche d’innovation sociale
- de communication, d’éducation, de formation en s’appuyant sur la dynamique de l’open source (logiciels libres)
- de recherche de l’efficacité avec une production agricole urbaine et péri-urbaine en permaculture et agro-écologie, expérimentons collectivement des initiatives pour inventer l’avenir !
Le Laboratoire Coopératif et Participatif, une innovation nécessaire ! La situation financière, économique, sociale et environnementale actuelle oblige les entreprises, les associations, les citoyens à repenser les cadres de leurs activités dans une perspective de développement soutenable.
Partout des initiatives émergent pour rendre notre modèle économique et social plus soutenable et/ou pour construire des modèles complémentaires ou alternatifs repositionnant l’humain et l’environnement au cœur des préoccupations.
Qu’elles viennent de collectifs de citoyens, d’entreprises du secteur marchand (au travers de la RSE par exemple), du secteur public ou des structures de l’économie sociale et solidaire (associations, fondations, mutuelles, coopératives…), ces initiatives mettent en évidence que la mutualisation des moyens humains, techniques et financiers devient indispensable pour lever les freins que rencontre chaque type de structure et pour gagner en efficacité. La solidarité et la coopération s’imposent, de plus en plus, comme des alternatives à l’individualisme et à la compétition, en tant que valeurs collectives autour desquelles peuvent s’organiser les échanges.
Satisfaire nos besoins tant matériels qu’éducatifs ou culturels en respectant les éco-systèmes et les hommes nécessite de développer des activités économiques innovantes par leur mode de production, leur mode de financement et leur mode de gouvernance.
Ces innovations économiques et sociales seront facilitées si on permet aux différentes structures et acteurs économiques de se rencontrer, de se connaître, de coopérer, de mutualiser leurs moyens et leurs connaissances, de co-construire des solutions efficaces et d’enrichir mutuellement leurs projets.
La gravité et l’urgence de la situation nous oblige à casser les cloisonnements traditionnellement faits entre les différents secteurs de l’économie et de la société (privé, public, tiers secteur/structures productives, citoyens, pouvoirs publics, experts…) mais aussi entre les différentes approches de l’activité économique (production marchande ou non, à but lucratif ou non, monétaire ou non).
Ce travail de décloisonnement ne peut se faire efficacement et ne prend tout son sens que s’il s’opère localement, à partir d’un territoire ayant une cohérence aux yeux des acteurs économiques et des habitants.